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Les Pères Franciscains à Moresnet-Chapelle (Syndicat d'initiative trois frontières)

Histoire ➔ Chroniques diverses ➔ Calvaire Moresnet-Chapelle

Chroniques diverses


  1. La Maison Blanche

Cimetière américain

  1. Avant-Propos
  2. Le site avant 1944
  3. Le provisoire
  4. Le permanent
  5. L'inauguration
  6. De Henri-Chapelle
  7. La gestion

Château David-Eulenbg.

  1. Le château
  2. La carrière (Leverbach)
  3. La Famille David
  4. Pendant la guerre (43-45)

Calvaire Moresnet-Chapelle

  1. Historique
  2. Les Pères Franciscains
  3. Œuvres art. en fer forgé
  4. Découverte botanique
  5. L'ermitage Gordes Klause
  6. Rénovation XIIe station
  7. Le cimetière du calvaire
  8. Départ des franciscains
  9. Une nouvelle gestion

Cloches de Plombières

  1. Départ des cloches
  2. Retour des cloches

Le pensionnat Maria Hilf

  1. Les soeurs à Maria Hilf
  2. Les pères à Maria Hilf
  1. Autres chroniques


Calvaire Moresnet-Chapelle

Les Pères Franciscains à Moresnet-Chapelle
Le Père Johannes Ruiter, fondateur du Chemin de Croix de Moresnet-Chapelle


Suite au "Kulturkampf" en Allemagne, une communauté de Pères Franciscains allemands s'installa à Moresnet-Chapelle en 1875 et y développa le culte marial. En 1887, lorsque l'Etat allemand et l'Eglise se réconcilièrent, les Franciscains retournèrent dans leur mère patrie. Les Jésuites allemands reprirent le service du pèlerinage avec le même zèle que leurs prédécesseurs. Le Père S.J. Engler s'affirma comme chroniqueur du pèlerinage.

Sitôt que la situation se fut améliorée après le " Kulturkampf ", et que les couvents allemands se soient repeuplés, les Frères Franciscains revinrent à Moresnet. Le 24 septembre 1894, le Père Johannes Ruiter, en compagnie de quelques confrères, réintégra le couvent en tant que Père Supérieur, alors que les Pères Jésuites de la Compagnie de Jésus quittèrent le lieu de Pèlerinage.

Si quelqu’un doit être cité avec honneur dans cette chronique, c’est évidemment le Père Johannes Ruiter, né le 1 janvier 1846 à Empel dans le Bas Rhin (Allemagne). Son nom est fortement lié au couvent local du lieu de pèlerinage.


Ce que P. Johannes réalisa de colossal pour le bien-être du couvent pendant les premiers mois de sa présence, fut le développement du pèlerinage. En premier lieu, il souhaita maintenir la tranquillité de l’endroit de recueillement, surtout autour de la chapelle. En effet : en l’année 1800, la statuette de la vierge se trouvait dans le calme de la forêt sans aucune habitation ni aucune rue dans son pourtour tandis qu'en 1900, en face de l‘entrée de la Chapelle, se trouvait une auberge d’où on pouvait observer le St Sacrement. Il combattit également avec succès la réalisation d’un plan parcellaire d’habitations dans la forêt à côté de la chapelle depuis la rue de Gemmenich jusqu’à l’ermitage « Klause ». Celle-ci aurait effectivement mis fin à la quiétude du site marial.

En deuxième lieu l’énergie du Père Johannes fut consacrée à développer toujours plus le pèlerinage en dehors de la rue et des maisons de restauration. La construction d’un grandiose chemin de croix était le but du Père Johannes. Cet important plan rencontra de grandes difficultés. La négociation de l’acquisition de terrains appartenant aux grands propriétaires, ainsi que l’arrangement avec la commune n’étaient pas aisés. Les sommes d’argent engagées pour cette réalisation étaient énormes. Voici la réponse que fit le Père Johannes :

« Si nous travaillons pour nous, je me rangerais à l’importance des difficultés rencontrées, mais ce que nous entreprenons c’est pour la gloire de Dieu, en l’honneur de la Vierge Marie et pour le bien du monde catholique. Nous faisons ce que nous pouvons, le reste est à la merci de Dieu ».
Sa confiance ne fut pas déçue.

Voici ce que le Père Johannes écrit lui-même, aux chroniqueurs de Mönchengladbach, le 11 mai 1903 :

« En reconnaissance qu’il était offert trop peu, aux pèlerins de Moresnet, j’ai cherché, après avoir pris contact avec le Père Provincial Basilius Pfanneschmid, un propre terrain, pour y construire un Chemin de Croix, il était alors à l’époque possible d’acquérir un terrain de 6 arpents, appartenant à l’épouse du président du tribunal de Liège Mme Leroux, une prairie de 6 arpents proche du couvent. Je mis le bon Mr Crémer, locataire de ce terrain, au secret. Je lui demandais aussi si la propriétaire serait d’accord de vendre son bien et si lui-même serait en accord avec ce plan. Mr Crémer apprécia ce plan et fut d’accord de le soutenir. Il me proposa de m’accompagner chez Leroux. Peu de temps après la rencontre, l’affaire fut réalisée. Mr Crèmer aida précieusement à l’acquisition d’une deuxième prairie. Le chroniqueur poursuit : « Je ne peux pas témoigner de l’offre héroïque de Mr Crèmer, ce qui est certain c’est qu’il s’agit d’un don annuel de plusieurs centaines de Marks et que Mr Crèmer est l’un des plus grands mécènes du Couvent »

Et le Père Johannes de continuer :

« Jusque là l’affaire était restée secrète. Lorsque l’achat fut conclu, je mis le bourgmestre Schmetz au courant des évènements. Celui-ci fut enchanté du projet, il promit un soutien effectif. Mr Schmetz me confia que le chemin projeté vers Aix-la-Chapelle ne déboucherait pas, comme initialement prévu à côté du couvent, mais bien en dessous du jardin des Frères Franciscains, de sorte qu’il longerait la grande prairie de Mme Leroux. Je me rendais compte de l’importance de cette nouvelle, pour la réalisation du projet, je demandai alors à Mr Schmetz de garder tout ceci encore secret car j’avais l’intention d’acquérir la seconde prairie. Je fis donc un petit projet d’acquisition de terrain en vue d’un échange de terrain, le bourgmestre approuva cette idée, il ferait tout pour que ce nouveau plan aboutisse. ll fut difficile de convaincre les autorités Franciscaines sur l’achat de cette deuxième prairie. Lorsque le Père Provincial Basilius Pfannenschimid vint à Moresnet il donna son consentement avec la remarque, je ne puis que donner mon consentement « Fiat » à ce plan.

Le propriétaire accepta la vente de la deuxième prairie. Presque toute la somme d’acquisition du terrain fut garantie par le bourgmestre Schmetz qui avança l’argent sans intérêts jusqu’au remboursement de la dette sous le supériorat du Père Sérapion Märzheuser. Il n’était pas facile de trouver un arrangement avec la commune, il nous était fait un tas de difficultés d’origine politique mais le bourgmestre Schmetz restera fidèle à sa parole et cela permit d’aplanir les difficultés. Il a poursuivi cette affaire jusqu’aux plus hautes instances et put d’une façon rayonnante proclamer : « Je viens de recevoir une dépêche du Ministre, celui-ci donne son accord ». Il était aussi le premier à financer la construction de la 4e station.

La prairie que Père Johannes acquit pour la somme de 6 000 FRS, avait comme déjà signalé, une superficie de 6 arpents et forme aujourd’hui la partie supérieure du Chemin de Croix. Le prix pour la deuxième prairie d’une superficie de 13 arpents fut de 9924 FRS. De cette grande prairie nous gardions la partie où sont implantées les stations de 8 à 11. Le reste servira comme terrain d’échange à la commune de Moresnet. Nous sommes donc devenus propriétaires du terrain parcellaire proposé par le gouvernement le long de la chapelle et en plus le terrain forestier qui forma le grand jardin du couvent à l’exception de l’ermitage du jardin y attenant. En plus nous devenions propriétaires du chemin de procession rejoignant Aix-la-Chapelle, chemin qui passe devant la chapelle et devant l’ermitage avec une servitude pour passage de piétons.
Il est intéressant de signaler que le terrain échangé avec la commune appartenait à la ferme de Peter Arnold Franck, le père du fondateur du pèlerinage.

Le 24 février 1896 le Père Johannes reçut son obédience pour Paderborn. Son successeur fut le Père Sérapion Märsheuser (du 24 février 1896 au 16 septembre 1897). Pendant son Supériorat les travaux du Chemin de Croix semblent à l’arrêt ; en réalité pendant ce temps, le Père Sérapion à exécuté un excellent travail pour l’avancement du projet.

Lorsqu’il quitta Moresnet-Chapelle, il laissa la propriété sans dettes et en plus fournit une belle somme d’argent pour le commencement des travaux.

Ensuite vint le Père Venitius Fusbroich comme Supérieur (du 16 septembre 1897 au 23 janvier 1899). Il était un homme paisible et tranquille qui comme dans tous les Couvents qu’il a présidés par ex. Brunsum, Waterleyde, tout comme Moresnet, vraiment paternel pour responsable pour les occupants de la maison et pour ses subordonnés Père Johannes qui revint en 1898 à Moresnet, écrit à son propos : « il accepta le projet et a même conseillé le Directorium à voter le projet ». C’est pour cette raison que le Père Johannes eut toute la liberté pour avancer dans la réalisation du projet.

Au milieu du terrain acquis se trouvait l’ermitage « Die Klause » avec un jardin de 28 ar. Il était, comme déjà dit propriété de la Fabrique d’Eglise de Moresnet, et était loué annuellement pour un prix de 120 FRS (très curieusement cette propriété était mise gratuitement à disposition des Franciscains dans le rapport de 1876 !) Après les ermites, y habitèrent un menuisier, un carrier avec épouse de 1899 à 1891, les frères et sœur Franz et Dina Vandeveen et enfin la famille de travailleurs Johann Huynen avec femme et fille jusqu’au 1 mai 1900.

L’acquisition de l’ermitage était souhaitable et indispensable, nous ne voulons pas toujours avoir un corps étranger au milieu de notre propriété. Père Johannes écrit : « Le plus difficile fut l’acquisition de l’ermitage avec jardin. Car une chose précieuse et importante fut proposée, et à ce moment j’intervins au milieu de la séance de réunion de la Fabrique d’Eglise et j’ai soutenu l’achat à fond, jusqu’à ce qu’une conclusion favorable fut obtenue » (3 avril 1898). Pour le jardin de 28 Ar le Père Johannes donna une prairie de 53 ar. Pour l’ermitage nous devions construire une maison de capacité double et d’une valeur de 5000Frs sur le terrain d’échange acquis par la Fabrique d’Eglise. Mais en place de cette construction, le Supérieur Bernward Fuchs proposa l’argent liquide, ce qui fut accepté. Plus tard, après qu’il leur fut encore proposé une somme de 4000Frs au conseil de Fabrique, Le Frère Quintilien construisit la maison de remplacement à côté du « Spitälche » (hospice) le long du chemin de prairie vers Moresnet(village).

Après tous ces préliminaires, pour la réalisation de ce grandiose plan et avec espérance en Dieu, le Père Johannes se mit enfin au travail. Seul un homme de métier peut se faire une idée objective d’un aussi important travail. 50 à 60 personnes : carriers, maçons, terrassiers, étaient à l’ouvrage. Pour le travail de déplacement de la terre, le transport des pierres… Il fut créé une voie ferrée de ¾ de kilomètres avec les wagonnets appropriés. A notre jardin le long de la rue d’Aix il fut construit un énorme mur dont les fondations étaient de 1,5 m de large, tout le jardin fut terrassé et aplani, Des milliers de m³ de terres furent déversés le long du mur.
Comme la place libre devant le couvent en direction de l’ermitage avait un grand dénivellement, des grandes quantités de terres furent accumulées et sur la colline ainsi créée fut placée la 12e station du calvaire.
Alors fut entrepris le travail du Chemin de Croix et l’achèvement de la 12e station. Ceci nécessita 1400 m³ de murets. Les statues du calvaire furent fournies par le sculpteur Piedboeuf d’Aix-la-Chapelle.

Malheureusement le Père Johannes fut empêché pour cause de maladie en 1899. Tout le travail du Chemin de de Croix fut stoppé pendant les années 1899 et 1900. Par crainte du prix énorme, on avait même réduit en grande proportions plusieurs points du plan du Père Johannes Ruiter, on avait même érigé un mur de réduction du parc du calvaire (la partie qui occupe aujourd’hui les stations 9, 10 et 11. Heureusement le Père Provincial n’accepta pas cette réduction, il désigna le Frère Quintilien Barren pour continuer le travail. Le Frère Quintiliien venait d’achever le travail de construction d’un couvent à Dingelstädt il arriva à Moresnet avec une obédience le 22 janvier 1891. Après un voyage d’information à Fulda, Arensberg, Kevelaer et Hardenberg il entreprit un plan, qui fut approuvé par le père Provincial Joseph Kaufmann et qui ressemblait au plan initial du Père Johannes.

Déjà au préalable on avait commandé à une firme de Trèves des statues en terracota pour les stations. Seules les statues de la première station furent réalisées, mais n’arrivèrent jamais à Moresnet, elles restèrent à Bonn où elles furent installées au Kreuzberg. A la place de cette série de statues il était prévu des plastiques en une pièce pour chaque station, le Père Provincial Joseph offrit le deuxième lot de statues commandes, au couvent de Breslau-Carlowitz. Il donna aussi l’ordre au Frère Kletus de détruire le mur de réduction du parc et ainsi s’orienter vers le plan initial. La commande des plastiques des stations actuelles furent alors commandées au réputé sculpteur Professeur Wilhelm Albermann à Cologne, ce sont des Haut-Reliefs où les figures principales se dégagent de l’ensemble. Les Hauts-Reliefs de chaque grotte et qui représentent les personnages du Chemin de Croix (1,5m sur 1,2m) furent réalisées en pierre de France (sable fin). Chaque relief a coûté 1000 DEM. La 14e station qui est particulièrement remarquable, contient un relief de 2 m sur 2,2 m, il coûta 2000 DEM. Dans la grotte située en-dessous du groupe de personnages dès la 12e station, le Père Supérieur d’alors, Père Bernward, fit aménager une petite chapelle destinée à abriter la statue de Saint François aux stigmates. Il est évident que le couvent n’aurait pas pu supporter de tels frais, il y eut des dons importants.

Liste des donateurs des stations du Chemin de Croix :

En ce qui concerne maintenant le Chemin de Croix en particulier, le mérite du travail principal du parc revient au Frère Quitilien Barren. D’après son plan sont construites des grottes : en gros œuvre en moellons, qui furent produits par extractions du sol , les grottes sont couvertes à l’extérieur par des pierres de laves, l’intérieur des grottes sont couvertes de stalactites, des spathes de calcaires, des marbres, des scories en verre, incrustées en forme mosaïques. C’est aussi du Frère Quitilien que vient l’idée de séparer les stations par des remparts.

Le parc fut réalisé par Joh. Suchart de Dingelstädt . Celui-ci ainsi que les travailleurs des grottes proviennet également de Eichenfeld, ils étaient des travailleurs consciencieux. Ils dépensaient depuis le début du printemps jusque fin automne à peine la somme de 10 à 20 mark, si bien que lorsqu’ils rentraient dans leur patrie au début de l’hiver ils rapportaient à leur famille leur gain pratiquement complet. En moyenne le Frère Quintilien payait, quotidiennement, 2,22 mark, les ouvriers étaient logés à l’ermitage et nourris au couvent. Les laves étaient livrées par la firme Jakob Meurin de Andernach, les stalactites de la firme Dietrich à Clingen-Thüringen la verroterie était offerte par la verrerie de Herzogenrath, les mines de la région Plombères et Kelmis livraient également les scories. Les déchets de marbres provenaient des sculpteurs d’Aix-la-Chapelle. Les terres provenant des terrassements des chemins ne suffisaient pas au remblaiement des fossés et des remparts de terres durent être amenés. Mr Vanhauten, mis le sable de sa carrière qui se trouvait sur le chemin vers La Calamine à notre disposition.

L’important travail qui fut exigé par l’arrivée de milliers de m³ de sable pour les remparts, les scories et cendres pour les chemins, en provenance des mines de Plombières, La Calamine et Herzogenrath, 4000à à 50000 pierres tubulaires de Vaals, furent continuellement joyeusement produits et transportées par les fermiers de toute la région. Leur salaire consistait en repas plantureux du couvent ainsi qu’un peu de nourriture pour les chevaux . Au plus proche 25 propriétaires de chevaux s’étaient proposés, pendant plusieurs mois à conduire une journée par semaine. Quelques uns conduisent plusieurs jours, d’autres venaient tant de fois qu’ils pouvaient. C’était une joie de voire, comment chaque matin des travailleurs et des conducteurs se présentaient au couvent. Les charrois venaient de Moresnet, Gemmenich, Lontzen, Montzen, Bleyberg, Hombourg, oui et même de Henri-Chapelle. Par ce bénévolat le couvent épargnait des grosses sommes d’argent, mais le travail avançait beaucoup plus vite que s’il était rémunéré. La plupart des travailleurs étaient de jeunes hommes, fils et serviteurs de fermiers. Ces bénévoles étaient heureux et fier d’avoir participé à l’évolution du site marial et à la construction du Chemin de Croix. Il est normal de citer quelques noms de bénévoles :

Beuken, Brouwers, Cremer, Goor, Janssen, Königs, Kannot, Kraus, Rademecker, Résimont, Schmetz Ferd., Schoonbroodt, Schyns Mühle et Ahn Wirtz frères. De Gemmenich et des autres villages environnants: Aldenhoff, Austen, Barth, Charlier, Cormann, Counot, Franssen, Félix Franzen, Famille Franzen, Veuve Habets, Jongen-Schyns, Kessels, Lennarts, Mohnen, Renardy, Render, Neycken, Cool (Lontzen), Keutgen, Lautermann, Pelzer, Rademacher, Schrymecker (La Calamine), Renardy de Plombières et encore quelques autres de Hombourg et de Montzen.

Plusieurs travaux de ferronnerie, surtout des grilles et des portes furent forgée par le Frère Valens Zimmermann qui travailla ici plusieurs années aidé par deux apprentis. Tout comme Frère Quintilien, Frère Valens a œuvré artistiquement ici à Moresnet.

Après que la 12e station subit certaines transformations et que deux chaires furent construites, que la station fut surélevée que les 4 premiers personnages de Piedboeuf Jésus le crucifié, Marie, Jean et Marie-Madeleine, furent complétés par les deux larrons et un centurion, le Père Supérieur Bernward Fuchs célébra le 24 mai 1903 la première messe. Au printemps 1904 fut livré le dernier Haut-Relief de la 14e station.
Ainsi se terminèrent les travaux du Chemin de Croix.
La verdure se développa harmonieusement.

Extraits: Chronique 4 - Auteur: J.Langohr (Gemmenich)